Freitag, 29. Februar 2008

naja..

ich habe mich schon ueber den langen stromausfall gwundert....jetzt weiss ich, was es war....
"es hat die sicherung rausgehauen" wuerde man bei und sagen und hier heisst es "le compteur a saute"
ich habe extra alidou geschickt, um zu schauen, ob alles in ordnung ist mit unserem stromanschluss. er berichtetete mir, dass es nichts mit unserem stromzaehler zu tun hat. vertrauen ist gut, aber eigene augen sehen vielleicht besser....
jetzt haben wir vergeblich gelitten, da alles mit einem schalter heben haette behoben werden koennen...

Puhhh...

gestern morgen schien alles noch ruhig zu bleiben, doch das aenderte sich schlagartig. das schweizerische konsulat mailte mir, dass es berits ausschreitungen gibt und rief zur vorsicht auf. auch konnten sie die quartiere nennnen, wo es heftig zu und her ging. an der schule nahm zu dieser zeit noch alles seinen gewohnten gang. die amerikanische botschaft informierte dann um halb 12 den direktor, dass die situation etwas ausser kontrolle geraet.
ich aergerte mich unglaublich. alle privaten und oeffentlichen schulen entschieden, dass am donnerstag schulfrei ist. die amis aber, reagierten meiner meinung aber zu langsam. denn schlussendlich hatten wir den stress, als es um viertekl vor 12 hiess, wir muessen die schule evakuieren.
zudem wurden als erstes die amerikanischen botschaftskinder "befreit". verstehe ich einfach nicht....
wie gesagt, um viertel vor 12 kundete der direx durch den lautsprecher die evakuierung an. die eltern wurden gebeten, bis 12 ihre kinder in der schule abzuholen. gewisse wohnen in den betroffenen gebieten und waren dementsprechend aufgeregt. dennoch muss ich sagen, dass nur in den ersten 5 minuten etwas aufruhr entstand und die kinder sich dannach mustergueltig verhielten.
auf jeden fall ging dann alles recht gut ueber die buehne. ich setzte mich auch ins auto und fuhr nach hause. dort befreite ich marceline von ihrer arbeit und schickte sie nach hause, da es zu dem zeitpunkt noch ruhig war in ihrem quartier.
mam und ich schlossen uns im haus ein und warteten ab. das staatliche fernsehen kann man vergessen. keine infos wurden ausgestrahlt. in den 20 uhr nachrichten kam ein kurzer bericht. also hoerte ich radio, aber auch dort erzaehlten sie nicht mehr als ich schon wusste.
gegen abend beruhigte sich also die situation. in meinem viertel war es zum glueck ruhig geblieben.
die demonstraten verbrannten viele pneus, ampeln wurden umgeworfen, geschaefte demoliert, schilder zerstoert....
durch den stress am morgen war ich voellig k.o. zum glueck waren wir nie wirklich in not, aber es reichte mir komplett.

zu allem unglueck fiel dann um 21 uhr noch der strom aus, was hier jedoch nicht so ungewoehnlich ist. oftmals dauert es 1-2 stunden und dann leuchtet es wieder auf. doch bis heute morgen um halb 7 war immer noch alles dunkel. die nacht war dementsprechend heiss und ich habe fast kein auge zugetan. zudem machte ich mir sorgen um meinen tiefkuehler mit dem fleisch...

zum glueck ist wochenende und ich kann mich ausruhen!

fuer die franzoesischsprechenden

Aus SIDWAYA, 29.2.06




Manifestations contre la flambée des prix

«La vie chère» coûte cher à Ouagadougou

Ouagadougou a connu à son tour de violentes manifestations sous le prétexte de lutte contre la vie chère, hier 28 février 2008. Alors que tout semblait calme aux premières heures de la matinée, les esprits se sont surchauffés par la suite. Des feux tricolores, des édifices publics, des biens privés... ont été saccagés. Etat des lieux.


Des groupes de jeunes gens ont manifesté violemment, jeudi 28 février dans la matinée à Ouagadougou, contre la flambée des prix des produits de première nécessité. Par petits groupes, ils ont occupé certaines rues de la capitale, brûlant des pneus et brisant les feux tricolores. Sur l’Avenue Kwamé-N’Krumah, la quasi-totalité des panneaux publicitaires électroniques ont été brisés. Les manifestants sont partis avec les feux tricolores après avoir démonté les poteaux qui les supportaient. Visiblement décidés à casser, ils s’en sont pris aux luxueux immeubles de cette avenue. L’immeuble de la MABUCIG et celui de la Résidence Aziz ont essuyé des jets de pierre sur les vitres.

A Samandin, les manifestants ont terrassé un pan de mur de l’Ecole nationale des télécommunications du côté de l’Avenue Kanazoé. Les feux de signalisation, installés dans les environs ont subi le même sort que ceux de l’Avenue Kwame-N’Krumah. Les quartiers Dapoya, Kolog-naba et Patte-d’oie, ont également enregistré les mêmes actes de vandalisme. Les boutiques, les kiosques et les stations services sont restés fermés, alors que certains d’entre eux avaient ouvert le matin. Aucune voiture de l’Etat, reconnaissable au fond d’immatriculation en rouge, n’est visible en circulation.

Un meneur de 28 ans, au devant de son groupe, a brisé tous les feux tricolores de sa zone d’action à Dapoya, tout en prenant le soin de retirer les réflecteurs. Essoufflé par la course-poursuite engagée avec les éléments de la gendarmerie, il explique que tant que le gouvernement ne baissera pas les taxes, il n ‘y aura pas d’entente.
Vendeur ambulant de pacotilles diverses, ce manifestant qui a requis l’anonymat croit savoir que « les aides qu’on donne au gouvernement sont reversées au budget de l’Etat et ne servent pas aux populations ». Pour lui, l’Etat a augmenté les taxes alors qu’il ne s’occupe pas des populations. «Aujourd’hui, les prix ont augmenté, ça fait qu’on ne peut plus se payer à manger et c’est pour cela qu’on fait la grève», explique un autre jeune de 14 ans, qui portait toujours sa tenue kaki des écoles publiques.

Cette situation est une reproduction de ce qui a prévalu à Bobo-Dioulasso, à Ouahigouya et à Banfora la semaine dernière. Des manifestants de mouvement informel ont conduit à des casses et des pillages dans ces localités, occasionnant à Bobo, des dégâts évalués à plus d’un demi milliard de francs CFA. Les agents de sécurité rencontrés sur place essaient des maîtriser la situation


à l’aide de grenades lacrymogènes. Leur tâche est d’autant plus difficile que les jeunes se replient dans leurs cours pour
ressortir aussitôt.

La crainte exprimée le matin par les commerçants et les responsables d’établissement s’est confirmée plus tard. La plupart des élèves des lycées publics ont rejoint leur domicile sitôt arrivés en classe. Les établissements privés sont carrément fermés. « Nous avons décidé de libérer les plus petits pour leur sécurité », a expliqué le matin Franck Bonanet, censeur au lycée Philippe-Zinda-Kaboré. « Par crainte qu’ils ne soient récupérés par d’éventuels manifestants, nous leur avons demandé de rejoindre dare-dare leur maison », a-t-il ajouté.

La veille, le gouvernement avait décidé de renoncer aux taxes perçues sur certains produits de grande consommation, en vue de faire baisser leur prix au consommateur. Le président des jeunes patriotes, Nana Thibaut, avait fini par lever son mot d’ordre de marche pour ce jeudi, tout en maintenant son idée d’une « opération ville morte » qui se traduirait par la fermeture des boutiques et des voies de circulation.

Aimé Mouor KABIRE

* «Jets de pierre» contre «gaz lacrymogène»
Jets de pierre contre gaz lacrymogène. Tel est le jeu auquel s’est livré à Ouagadougou dans les quartiers de Dapoya, Tampouy et Larlé, les manifestants contre la vie «chère» et les policiers, ce jeudi 28 février 2008. Il est 12h 15 lorsque nous enfourchons notre «char» pour faire un tour en ville. Arrivé à Dapoya, l’atmosphère surchauffée des groupuscules de jeunes attire notre attention sur la route de l’Armée. A quelques mètres du marché de Sankaryaré, la présence de pneus calcinés, des feux tricolores saccagés laissent présager le pire. Un pick up bourré de policiers est stationné à 100 mètres en face de la

(au centre) en concertation avec le colonel Antoine Sanou du SND.
caisse populaire de Dapoya dont les vitres ont volé en éclats. La circulation est monotone. Quelques motocyclistes roulent lentement. Les voitures cherchent des six mètres pour éviter les manifestants. A la hauteur du feu tricolore à côté de la station Shell de la cité An III, policiers casqués et blindés tenant des manifestants en haleine se regardaient en chien de faïence. Nous calons notre «char» à côté. Le bitume a été transformé à l’occasion en un dépotoir. Il est 12 h 30. Sur la voie allant au marché de Dapoya, le gros lot des manifestants a enflammé des pneus. A 100 m d’eux, les policiers intimident avec leurs carabines qui ne semblent pas chargées. Il fait chaud. Des badauds sortis qui, des ruelles, qui de sa cour admirent le spectacle. Çà et là, les vitres des panneaux lumineux bordant le bitume ont volé en éclats. Tout autour des policiers, la multitude de cailloux et de déchets de toutes sortes indiquent la densité des échauffourées. Aux pieds des policiers, un manifestant est maîtrisé. Selon des témoins, l’homme serait un malade mental. Il sera relaxé plus tard. Tout à coup, quatre policiers se mettent en position en faisant barricade avec leur bouclier et avancent vers les manifestants. Les cailloux pleuvent. Les manifestants en face des policiers reculent tandis que ceux qui sont derrière les flics entrent dans la danse avec des jets de pierre. A l’ouest, à quelque 100 mètres, des jeunes essaient de faire un bûcher avec un pneu sous le regard de deux militaires tenant en bandoulière leur kalach.
Un manifestant arrêté

Alors que les cailloux pleuvaient, les policiers qui étaient stationnés dans le pick up démarrent. Nous faisons de même. La stratégie consistait à prendre en tenaille le gros de la foule. La foule ainsi prise en tenaille et les pierres qui «pleuvaient» de toute part, les gaz lacrymogènes entrent en action. C’est la débandade. Comme une fumée, les manifestants se dispersent dans les ruelles des six mètres bordant la voie. Le pick up freine à hauteur du marché de poulet de Dapoya. Un manifestant que les policiers avaient bien identifié est extirpé du marché de poulet sous le regard des commerçants qui ne bronchent pas. Sur leur visage, ils avaient l’air d’acquiescer l’arrestation de ce jeune dont l’âge avoisinait la vingtaine. En effet, de Dapoya à Tampouy en passant par Larlé, la centaine de manifestants avait entre 10 et 25 ans. Après cette arrestation, les policiers replièrent vers la station Shell. Au passage, un policier hèle un vendeur ambulant de cigarette. Il prend une «clop» et l’enflamme. Ce ne fut pas facile. Sur le bitume, la fumée des pneus et des gaz lacrymogènes rend difficile la respiration. Quelques personnes se sont employées à mouiller des mouchoirs pour se protéger. D’autres, plus citoyens et civiques se sont employés à débarrasser la voie des pneus. Un adulte, à l’aide de bidon d’eau a pu éteindre ce qu’il pouvait. Pendant ce temps, des kiosques de la LONAB volant en éclats sur le flanc Est du marché. Des jeunes surexcités vociféraient sans pouvoir exprimer des revendications. Tantôt, ce sont quelques individus qui jettent par intermittence des pierres. Tantôt ce sont des badauds qui s’en prenaient aux feux. Jusqu’à 13h30, la situation était tendue. Mais les forces diminuant avec la chaleur, les manifestants ont perdu de leur souffle. A 15 h, à notre dernier passage, seules les voies dégradées, les poubelles publiques et la flopée des cailloux, des pierres, des débris de bouteilles, ainsi que le pick up bourré de policiers montraient l’intensité des échauffourrés.

Daouda Emile OUEDRAOGO
daouda.ouedraogo@sidwaya.bf

* Des véhicules de l’Etat saccagés
Le parc automobile des ministères de l’Action sociale et de la Solidarité nationale et du Travail et de la Sécurité sociale a été saccagé. Les manifestants d’un jour ont poussé le bouchon loin en cassant les vitres des portes d’entrée de l’immeuble Baoghin. Selon une source, les manifestants seraient passés par le mur et se sont mis à tout casser.
Après le passage des manifestants à l’immeuble Baoghin, aucun véhicule ne gardait encore ses vitres. Trop tard, les casseurs sont déjà partis!
A ceux qui saccageaient les feux tricolores, les caisses populaires de Larlé, de Dapoya et brûlaient des pneus sur l’asphalte, s’est joint un second groupe qui agissait pour un «règlement de compte». En effet, des biens du maire de Nongr Massom Zakaria Sawadogo ont été brûlés. Selon les propos de riverains, confirmés par les forces de l’ordre en off, un proche et ami du maire aurait dans une rixe poignardé un jeune du quartier. Ce dernier aurait été conduit illico presto à l’hôpital où il est en soin intensif. Révoltée, la population est allée saccager l’imprimerie du maire sise à Tanghin. Des commandes (imprimés d’extraits de naissance) qui s’y trouvaient sont parties en fumée. Les marcheurs seraient partis avec des ordinateurs, des téléphones portables en vente et de l’argent liquide. Il a fallu un déploiement des forces de l’ordre pour protéger le domicile du maire que «les marcheurs voulaient mettre à sac. La fille de l’ami du maire qui aurait poignardé le jeune doit sa vie sauve à un voisin pasteur. Celui-ci a eu ses portes et fenêtres endommagées».
Les téméraires ont fait de bonnes affaires

Hier, les commerces qui ont eu le courage d’ouvrir leurs portes ont fait de très bonnes affaires. En effet, la rareté, voire la quasi absence de boutiques ouvertes a créé de longues files devant celles ouvertes. Les commerçants débordant d’imagination ont vite fait de faire grimper les prix. Ainsi le litre d’essence s’est vendu dans certains endroits de la ville à 750 francs CFA. Comme quoi, il suffisait d’avoir le nez creux pour se frotter les mains. Outre les petites pompes services d’essence, quelques tenanciers de buvettes n’ont pas tari en clients, même si dans cette activité on ne s’est pas moqué des «godeurs» en renchérissant les prix. Mais d’une façon générale les téméraires se frottent les mains. Toute chose qui remet plus ou moins en cause le but poursuivi par les manifestants qui, disent-t-ils, protestaient contre la vie chère au Faso.

J.Y & J

Donnerstag, 28. Februar 2008

gueggel zum 3

netterweise wurde mir von leni ein baz- artikel (danke esther...du siehst, auch jahre spaeter, in einem ganz fremden land interessiert man sich noch fuer pick) von hahn pick gemailt. ich sehe mal von juristischen schritten ab und werde auch die behoerden nicht einschalten. aber ich kann ja den nachbarn mal die dunkelkammer vorschlagen...

anspannung


Foto: Sidwaya 21.2.08

es herrscht leichte verwirrung. seit einer woche wird vom heutigen tag und den demos geredet. wie schon geschrieben, wurde in bobo einiges durcheinander gebracht. das leben wird immer wie teurer in burkina, doch die leute verdienen nicht mehr. teilweise erhoehten sich die preise um 60%. schon nur im letzten monat stiegen gewisse preise. im marina market sind die regale nicht mehr ganz so ueberfuellt (was nicht schadet) oder gewisse produkte findet man nicht. die besitzer teilten mit, dass durch die benzinpreiserhoehung/oel die transportkosten einfach zu hoch werden. die nahrungsmittel, die den weg mit dem schiff zu uns finden, werden deswegen zu gold. man darf nicht vergessen, dass schon vorher viele burkinabes mit dem geld jonglieren mussten, um ueberhaupt etwas in den magen zu bekommen.
gestern war nun der direktor larry staendig in kontakt mit der amerikanischen botschaft, die wiederum mit den ordnungskraeften der stadt ouaga.
die situation ist schwierig einzuschaetzen, da nichts klar ist. eigentlich haben die demonstranten die demo wieder abgesagt, da sich gewisse extreme bereits auf krawalle freuten.
die deutschen und die belgier (botschaften) haben ihren leuten geraten, heute nicht zur arbeit zu gehen. die schweizer mailten mir und baten um vorsicht.
gestern nacht ging ich essen und teilweise standen autoreifen rum. da fragt man sich dann schon....doch anscheinend rueckte die polizei gestern nacht ab 10 aus, um alle pneus und sonst verdaechtigen dinge mitzunehmen.
nun sitze ich in der schule, hinter dicken mauern. was wird der tag wohl bringen?
hoffen wir, es bleibt ruhig...

Mittwoch, 27. Februar 2008

gueggel 2

wie war das nochmals mit dem gueggelkrieg in roeschenz?

Dienstag, 26. Februar 2008

was wenn..

burkina ist ja im grunde ein "ruhiges" land. doch zwischendurch kommt es selbstverstaendlich auch zu unruhen. im januar gab es einen zwischenfall, wo ein libanese einen burkinabe umbrachte. marina market war geschlossen (was problemlos zu verkraften ist) und das buschtelefon tut seine aufgabe. man informiert seine leute ueber vorfaelle oder sperrung des zentrums etc.
nun bekam ich letzten mittwoch vom schweizerischen konsulat eine email, in der sie vor evtl unruhen wegen "vie chere" warnten. man solle menschenansammlungen meiden etc, etc. ja, die lieben schweizer waren diesesmal schneller , als die sonst kaum zu uebertreffenden amis.
tatsaechlich wurde bobo, ouahiagouya.. ziemlich getroffen. die bewohner nahmen den aufruf zu "ville morte" wahr. das heisst, dass geschaefte geschlossen blieben und demonstriert und demoliert wurde. autos angezuendet, ampeln umgeworfen, was gerade im weg war, umgehauen. am donnerstag wurden mehrere 100 personen festgenommen.
ouaga hingegen blieb ruhig. man bemerkte keinen unterschied, geschaefte waren geoeffnet und die leute friedlich. doch nun wird fuer donnerstag das selbe in ouaga angekuendigt. die demonstranten fragten die regierung hoefflich nach einer bewilligten demo, natuerlich sagten die chefs nicht zu. nun wollen aber rebellen den donnerstag nutzen, so richtig zu randalieren, was wiederum nicht im sinne der anderen demonstranten ist. deswegen bleibt im moment ein grosses fragezeichen, wie der donnerstag nun sein wird. an der schule wird von evtl "schulschliessung" gesprochen. auf jeden fa.ll wird zur vorsicht aufgerufen, benzintank sollte nochmals gefuellt und reis eingekauft werden.
nun merke ich, dass ich gar nicht erklaert habe, wieso sie eigentlich demonstrieren....ich muss jetzt arbeiten und hoffe, dass ich morgen zeit habe, dies genauer zu erklaeren.

gueggel


mein schlafdefizit steigert sich von tag zu tag. meine nachbarn haben so einen doofen gueggel (hahn fuer die deutsche leserschaft) und der kraeht ab 5 alle 2 minuten. eigentlich habe ich gedacht, dass er bald mal auf dem feuer landet, aber dem ist nicht so. zudem ist marceline immer noch am fasten und taucht noch bei dunkler nacht auf.
die hitze kommt auch zurueck. tagsueber misst man ueber 40 grad. mam kaempft sich mit 2 ventilatoren durch die naechte, mir reicht einer.
voller stolz kann ich auch berichten, dass ich kein wasser mehr aufwaermen muss, um mich zu waschen. das kalte duschwasser passt wieder zu den aussentemperaturen.

Montag, 25. Februar 2008

beschwerden

uebers wochenende trafen bei mir beschwerdensms ein, dass ich nicht mehr so haeufig aus ouaga berichte. wie das so ist, jeder hat mal einen durchhaenger. dazu kommt, dass viele dinge nun einfach zu meinem alltag gehoeren, was nicht heissen soll, dass es mir langsam langweilig wird.


heute nachmittag gehts mit aurelie zum arzt. ihre mutter ist eine sandkastenfreundin (sand hat ja genug hier)von fabrice und eine der besten baeckerinnen. nach der geburt von der kleinen fand sie zum glueck wieder arbeit, doch ihr lohn ist sehr klein. Aurelie geht es schon seit einiger zeit nicht so gut. in burkina gibt es unzaehlige "dispensaire", wo krankenschwestern rezepte verschreiben und das bestmoegliche fuer die patienten tun. doch manchmal brauchts eine aerztliche diagnose und fuer diese muss man in eine klinik. das wiederum ist natuerlich viel, viel teurer. Im dispensaire kostet eine konsultation 150 CFA und in der klinik bezahlt man 5000 CFA.
heute nachmittag fahre ich nun mit diesen 2 zum onkel doc und hoffe, dass er etwas mehr in erfahrung bringen kann. ich weiss aber jetzt schon, dass ich mit einem vollgeschriebebnen rezeptblatt ins auto steige. sie lieben es hier viele medis zu verschreiben und wie auch schon erwaehnt, am liebsten farbige, grosse.
mit meinem schneider um die ecke bin ich am reissacktaschen weiterentwickeln. mal schauen, ob ich bis im sommer modelle mitbringen kann.
er ist aber sehr offen fuer neues und freut sich, wenn er herumtuefteln kann.

Donnerstag, 21. Februar 2008

donnerstag

seit samstag ist nun mam bei mir. da ich meinen koffer mit geschenken ja bereits vorher von ihr bekommen habe, hatte sie nichts mehr im gepaeck fuer mich :-)
von ihrere rundreise durch mali noch etwas muede, versucht sie sich hier auszuruhen. doch viel zeit bleibt ihr nicht wirklich, denn am freitag und samstag haben wir eine "grease" auffuehrung, fuer welche ich die kulissen machen musste. nun gibt es immer wieder aenderungen und dinge die fehlen. und waer muess draglaube? natuerlich mam. hopp, hopp um 6 aus den federn und dann wird gemalt und geklebt. um 2 nach hause, wo sie dann ihre siesta gebraucht. ich glaube, dass sie das pensionierten leben schon mehr genossen hat. gejammert hat sie aber noch nicht....
mir rennt im moment die zeit ein wenig davon, deswegen gibt es nicht viel in meinem blog zu lesen. nach mageren zeiten kommen bestimmt wieder die fetten tage!

Freitag, 15. Februar 2008

danke

lola's paeckli kam gestern an, yupii! puenktlich zum valentinstag, schwammen wieder einige sardellenpakete durch das mittelmeer! zudem bin ich seit einer woche ziemlich erkaeltet und die ricola bummelli schmeicheln meiner gurgel! danke lola!

Donnerstag, 14. Februar 2008

koffer 2


ich habe meinen koffer...und erst noch den richtigen!
wolle, wolle, wolle....buecher (yupiiiiii!), baz magazine (yupii yupiiii!), sardellen (mmmhhhhh!), pesto calabrese (mmmhhhhh....), kochschuerze mir schweizerkreuz (?), deo (nun rieche ich wieder einmal gut), o.b.'s (bitte keine mehr schicken. die packungen reichen mir nun bis zu den wechseljahren), lichterketten (blink, blink), farbige unterwaesche (endlich mal farbe im staendigen schwarz und weiss), frauenzeitschriften (damit ich dann bei dem getrasche wieder mitreden kann).
es geht mir soooooooo gut!

Happy Valentine's Day!

Mittwoch, 13. Februar 2008

fasnacht

ich bin zwar ein bisschen spaet, aber......
JA, ICH HABE MICH VERKLEIDET! schliesslich ist ja fasnacht und ich fand, einen neues kostuem taete meinem blog ganz gut!
bin ich nicht kreativ und lustig?! nein, ich habe nicht getrunken...

.....

koffer ?
marceline ist seit aschermittwoch am fasten. um den muslimen beistand zu leisten, verbringen die katholiken diesen monat gleich wie ramadan. es wird nur vor sonnenaufgang und nach sonnenuntergang gegessen. das fuehrt dazu, dass meine bonne nun schon um 5 vor meiner tuer steht, da sie ja frueh auf muss um zu essen. mein schlaf wird diesen monat nicht wirklich die ruhe finden.
tuberkulose an der schule...ich werde hier mit krankheiten und sonstigem ungeziefer konfrontiert, von dessen existenz ich nur in buechern gelesen habe. liebe medizinstudenten...hier findet ihr jegliche bakterien...
wuensch euch einen schoenen valentinstag morgen. seid nett zueinander und respektiert eure mitmenschen!

Dienstag, 12. Februar 2008

burkina und der glaube

ich katholisch...nicht praktizierend, nur auf dem papier. seltene begegnungen zwischen uns 2. hochzeit, todesfall, evtl. weihnachten.
hier werde ich nun mit vielen verschiedenen religionen konfrontiert. viele verschiedene ansichten, viele verschiedene praktiken.
zuerst mal in der schule. einige lehrerInnen sind missionarsgattinen. sie leben schon seit jahrzenten in afrika, oder burkina. normalerweise folgen sie einem 3 jahres rhythmus. 3 jahre mission, 1 jahr usa oder kanada. an der schule glaenzen diese lehrkraefte vorallem durch musikalische begleitungen. meist haben sie ihre gitarre dabei und sie habne ein riesen repertoire an liedern und gemeinschaftsspielen. ihren lohn spenden sie ihrer gemeinschaft.
viele missionarsfamilien schicken ihre kinder zu uns in die schule. sie haben starken sozialen zusammenhalt und sind oft sehr aufgestellt und motiviert.
im tanzunterricht stosse ich dann teilweise an meine grenzen. hip hop ist sehr beliebt. doch viele songs dieses genre haben nun mal nicht immer nur die anstaendigsten woerter in ihren texten. so ist es fuer mich jedes mal eine mission, zuerst die texte im internet suchen, ausdrucken, uebersetzten, dem direktor vorbeibringen, er segnet es ab (sogar er ist teilweise unsicher). der coupe decale ist momentan voll im trend hier. auch diese songtexte sind zum teil nicht ganz "sauber". muessen wir diese afrikanische musik aus unserem zimmer verbannen, weil zuviel "unschickliches" erzaehlt wird (aus meiner sicht alles halb so schlimme geschichten). das sind fragen und momente, die mich woechentlich beschaeftigen. wo sind die grenzen? ich wurde bisher noch nie mit streng glaeubigen konfrontiert.
im zeichenunterricht stellt sich hin und wieder die selbe frage. nikki de saint phalle, eine franco amerikanische kuenstlerin steht auf dem lehrplan. in der schweiz kleisterten wir ihre nanas auf der mittelstufe und oberstufe. nanas, der ausdruck von starker frau, weiblichkeit, grosse brueste, grosser hintern. eigentlich sehr afrikanisch. die anmut und weiblichkeit, die auch afrikanerinnen hier oft ausstrahlen, tagtaeglich in den strassen ouagas zu erblicken.
doch nanas im klassenzimmer sind wiederum nicht fuer alle korrekt. also, alternative bieten. durch all diese erfahrungen lernete ich meine lektionen aus einer ganz anderen sicht planen, versuche vorallem auch vermehrt gewisse werte und ansichten besser zu verstehen.natuerlich gibt es liberalere und strengere familien.
glaube im alltag:
gott ist immer present. die kirchen drucken ihre eigenen pagne und die leute lassen sich dann ihr hemd oder kleid daraus naehen. moscheen an jeder ecke, grosse kirchen mit vorplaetzen so gross wie ein fussballfeld.
wie auch schon erwaehnt dauern die messen hier locker 2 stunden. mangel an glaeubigen? scheint mir nicht der fall. eher zu wenig platz, da sogar die vorplaetze voll sind.
mein boutiquier hat es aufgegeben mich zu fragen, ob ich in der kirche war...
ich glaube aber, dass afrika ohne den starken glaube gar nicht existieren kann. wie oft habe ich schon gehoert: an was sollen wir glauben, wenn nicht an gott? oft gibt es verzweifelte situationen. geld oder andere mittel fehlen um eine loesung zu finden. also hoffen, dass gott hilft, um nicht auch noch den letzten funken hoffnung zu verlieren.
an der coupe d'afrique fiel mir auch wieder auf, wie alle zu ihrem gott beteten. der goalie im tor auf den knien zum himmel schauend. die mannschaft im kreis mit vorbeter. seelenruhig nahmen sie sich diese zeit, um beistand im spiel zu erlangen.
die frage war nur, auf welcher seite wird gott wohl heute stehen?
natuerlich ist dies nur ein kurzer post mit einigen beispielen. es gaebe noch so viel zu schreiben. wie leben die animisten ihren glauben? in burkina leben viele muslime. warum finde ich aber, dass dieser glaube nicht mehr "auffaelt" als andere? fragen ueber fragen....erlebnisse ueber erlebnisse

Montag, 11. Februar 2008

update

hab euch ganz vergessen die updates meines gepaecks mitzuteilen.
bis samstag habe ich gar nichts gehoert vom hotel. also rief ich einmal mehr nach mali an. der zustaendige monsieur war nicht mehr bei der arbeit, also bekam ich seine privatnummer.
endlich mal gefunden, quatschte er mich wieder voll. er werde montag alles in die wege leiten. da merkte ich, dass er noch absolut nichts unternommen hat. ich warf ihm das vor und er entschuldigte sich mit der aussage: mein bruder heiratet und ich hatte keine zeit. ich war echt genervt. schlussendlich sollte der koffer heute abend wieder meinem boten uebergeben werden. ich haette es gerne anders geloest, da es so fuer sie einfach zu einfach geht. so kann ich jedoch ziemlich sicher sein, dass mein koffer bald in ouaga ist.

kunstwerke

hier mal ein paar schuelerarbeiten:


schlangen/ grade 2



pop art mit eierschachteln/ highschool









wer bin ich? highschool





starry night von van gogh

zur weihnachtszeit malten wir einen nikolaus auf dem schlitten und klebten ihn auf das bild. sah echt witzig aus! highschool




African warrior/ middleschool



afrika meister


aegypten hat nun cameroun geschlagen und nimmt auch dieses jahr den pokal mit nach hause. obwohl die burkinabes gerne einen schwarzafrikanischen sieger gesehen haetten, finden sie trotzdem, dass aegypten es verdient hat.

Donnerstag, 7. Februar 2008

reisetasche

ihr habt ja nun schon einige male von meinem koffer gehoert, den ich voller vorfreude gestern endlich in ouaga erwartete.
mam kam vor 10 tagen mit diesem koffer in bamako an, von wo sie nun 3 wochen eine rundreise durch mali unternimmt. da auf ihrem flug bamako- ouagadougou nur 20 kg zugelassen sind, organisierten wir jemanden, der den koffer von mali nach burkina bringt.
mam verliess am montag morgen ihr hotelzimmer, um ihre reise zu starten. sie deponierte ihren/meinen koffer an der reception. die maenner waren bestens informiert und wussten, was zu tun war.
therese, eine malierin holte den koffer im hotel ab. sie telefonierte fabrice, um ihm mitzuteilen, dass meine mutter die reisetasche abgeschlossen hatte, was zu problemen am zoll fuehren konnte. ich rief mam auf ihrem handy an, um sie zu fragen, warum man von einer reisetasche sprach und ob sie den koffer abgeschlossen habe. sie meinte, dass sie den dunkrlblsuen koffer nur in geistiger umnachtung versperrt haben koennte, da si wegen dem zoll wusste. aber mit 63 jahren plus malariamedikamenten, weiss man manchmal nicht mehr was man tut.
mir kam das ganze langsam komisch vor. also rief ich nochmals ins hotel an, wo ich meine bedenken aeusserte. diese sagten mir aber, dass mein blauer koffer verschlossen von therese abgeholt wurde. ich erkundigte mich nochmals, ob es ein koffer oder eine tasche war. er meinte, dass es ein koffer war, aber dies ja ansichtssache sei.
mein gepaecksstueck reiste nun von bamako nach bobo und dann weiter nach ouaga.
gestern nach der schule hastete ich zum busbahnhof, um das langersehnte stueck zu empfangen.
was mich erwartete war zum weinen. anstatt eines schweren koffers, stand da ein kleines handgepaeck. eben eine reisetasche en miniature.
wuetend rief ich ins hotel an, da ich nun besitzerin einer tasche einer gewissen englaenderin war.
ich musste nicht mal meinen namen sagen...sie erwarteten meinen anruf.
folgendes ist passiert. nachdem meine mutter abgereist war, belegte eine englaenderin das hotelzimmer. sie war nur fuer ein paar stunden dort, um in der nacht mit royal air maroc heimzufliegen. der hotelangestellt ging in mamais ex-zimmer die tasche holen, als therese nach dem koffer fragte, da er meinte meine mutter sei immer noch dort. nun flog die englaenderin ohne tasche nach hause und mein koffer ist immer noch in bamako.
sie versprachen mir ihn so schnell wie moeglich zu schicken...mal schauen....
echt doof gelaufen...und das obwohl etwa 4 personen dem hotel mitteilten, dass es nicht das richtige gepaeckstueck sein koennte.
mal schauen, wie es nun weitergeht!

Mittwoch, 6. Februar 2008

ouaga news


was gibt es neues in ouaga?
na, nichts weltbewegendes. Zum glueck nicht, denn wenn ich die momentanen vorkomnisse von afrika sehe, die die welt bewegen, macht es mich eher traurig. kenia kommt nicht zur ruhe. jeden tag gibt es immer noch etliche tote. nun eskalierte es auch im tschad. von den vielen anderen unstabilen laendern ganz zu schweigen. da muss ich doch sagen, dass ich es ganz gut habe in ouaga, auch wenn es manchmal eher langweilig ist, immer die selben schlagzeilen zu lesen. zumal ja blaise oft als mustergueltiger fuehrer dargestellt wird.
heute nachmittag kann ich endlich meinen koffer an der busstation abholen. 37 kg fuer mich. jupii...wobei aber 3kg wolle fuer die bonne dabei sind.
die waerme (35grad - ich spreche noch nicht von der hitze, denn die kommt erst noch) kehrt langsam zurueck. die morgen sind noch angenehm kuehl, doch es heizt dann schon mal gegen mittag auf. das heisst auch, dass es bald mit der eimerdusche vorbei ist.
meinen lieblingsfisch, der hier in den stausehen lebt, ist im moment schwierig zu finden. am samstag fuhren wir kreuz und quer durch die stadt um den capitain (nilbarsch) zu finden. doch am schluss mussten wir uns mit einem salwasser karpfen begnuegen. durch den harmattan koennen die fischer nicht aufs wasser, was eben zur capitainknappheit fuehrt.
im maquis, wo wir den fisch gegessen haben, sorgte ein aelter mann fuer "sicherheit" er ist der gardien des maquis. seine aufgabe ist es vorallem, die telefonkarten-, eier-, verlaengerungskabelverkaeufer von den gaesten fernzuhalten. da er jedoch schon sehr betagt ist und die zu ueberwachende flaeche auch nicht klein, hat er seine waffe gefunden: die steinschleuder.
er musste nur schnell den gummi spannen und die jungs rannten davon. ich fuerchtete mich jedoch auch bei jeden anlauf und versteckte meinen kopf hinter einem busch. wenn das nur nie ins auge geht.

Fasnacht


es war mal eine ganz neue erfahrung die fasnacht am pc mitzuerleben. ich surfte durchs net um bilder zu finden. dabei stiess ich nicht nur auf fasnaechtliches. ja, aldo...ich weiss, an welchen festen du dich herumtreibst.
den umzug verfolgte ich auf der laufner webcam. ist nicht sehr spannend, da es jede halbe stunde ein stehendes bild gibt. das interessanteste war den stedtliboden zu beobachten. am morgen war noch ein blank gewischter boden zu sehen. im verlauf des tages wurde er immer weisser und weisser (nein, ich bin nicht farbenblind), bis er dann ploetzlich nur nach konfettibedeckt war.
auch versuchte ich irgendwelche schnappsleichen oder sonstige gestalten auszumachen, doch anscheinend fand die fasnacht eher in den beizen statt. nicht mal bei frau kern konnte ich eine traube leute ausmachen.
interessant bei der webcam ist auch, wie schnell ein zelt abgebaut werden kann, oder wie schnell die laufner putzequippe arbeitet.
im regioblick fand ich dann endlich einige aktuelle fotos.
werner versorgte mich mit einem haufen fotos der blechtrommler clowns und es freute mich riesig bilder meiner freunde zu sehen.
ich kann also sagen: ich war dabei, bei der laufner fasnacht 2008!

Bild: Webcam Laufen Stadt 5.2.08 15.30.02

Montag, 4. Februar 2008

vogeljagd



auf meinem zitronenbaum nisten voegel. die brut schluepfte schon vor einiger zeit, die voegelchen sind schon voegel. trotzdem sind sie immer noch nesthocker. meine nachbarskinder versuchen sie schon seit tagen einzufangen.
die jagd verlaeuft folgendermasen: es klingelt bei mir- bonjour madame, unsere kleider sind bei ihnen in den garten gefallen (Die waesche wird auf meiner mauer getrocknet). kann ich sie holen- ach, die voegelchen sind ja immer noch da- darf ich einen vogel vom nest holen- was machst du mit dem vogel?- ich habe einen kaefig- aber du sorgst dich wirklich um ihn- ja- ich hol meine freunde, um mir zu helfen- der groesste steigt einem mittelgrossen auf die schultern. dieser bricht unter seiner last beinahe zusammen und stoehnt so laut, dass die voegel laengstens das weite gesucht haben. aber wie gesagt, es werden noch viele waeschestuecke in meinen garten fallen und die jagd wird weitergehen.....

es isch fasnacht


sogar in ouaga cha me a dr laufner fasnacht drbi si. natuerlich ha i als ersts d siite vo dr baz ufgruefe, i dr hoffnig foeteli vo laufe zgseh. leider hets nur wenig. s'fasnachtscomitee het au e homepage, wo i im moment aber nur mol plagette gfunde ha. am interessantiste isch d webcam vo dr stadt laufe. all halb stund wird e foeteli gmacht. am 7 am morge si aber anschiinend die meiste scho i de faedere glaege, will staedtli raecht usgstorbe usgseh het. oder wer weiss, siit dr alli bi dr frau kaern gsi?
dr leni und dr flo halte mi ueber die blaechigi friitigsgruppe uf em laufende und i hoff, dass i uf telebasel au no fuendig wird.
viel spass euch fasnachtsnaasene!